Le mardi 17 septembre 2019 s’est tenue la cérémonie de présentation officielle du nouveau site internet du Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricole (FIRCA).
A l’ouverture de cette cérémonie, le Directeur Exécutif du FIRCA, monsieur ATSIN Yao a indiqué qu’un certain nombre de stéréotypes éloignaient les jeunes du secteur agricole. Dans sa stratégie de communication, le FIRCA met alors un point d’honneur à promouvoir l’image d’une agriculture moderne et attrayante. Le secteur agricole, poursuivra-t-il, demeure encore potentiellement sous exploité.
« L’agriculture, dans l’esprit de la majorité de la population ivoirienne, reste une activité peu rentable et pas moderne, imagée par des producteurs misérables et analphabètes, ayant pour seuls outils, des dabas et des machettes. » a relevé M Atsin Yao. lire aussi « Portefeuille des services digitaux de la FAO«
Notons que dans une dynamique de numérisation, et dans le but d’atteindre ses objectifs de communication institutionnelle et de promotion des filières agricoles, le FIRCA s’était doté d’un site Internet en 2006. Il avait pour objectif d’assurer une meilleure visibilité de ses actions et une plus grande disponibilité d’informations liées au domaine agricole. Depuis, ce site a constamment évolué pour répondre aux défis communicationnels du moment et correspondre aux standards internationaux.
Au-delà de la présentation du nouveau site internet, il était également question pour le FIRCA de présenter sa vision quant à l’utilisation des moyens de communication numérique, pour contribuer à vulgariser l’institution, ses missions, son organisation, ses actions et sa stratégie de digitalisation des services agricoles. En accordant au numérique une place de choix, le FIRCA offre à ce secteur l’opportunité d’une évolution accélérée à travers une multitude de possibilités qui répondent aux problématiques relevées dans l’exploitation et l’industrie agricole.
Ce sont entre autres l’utilisation de drones pour la gestion améliorée des plantations ; l’emploi de capteurs pour collecter les données des sols, des plantes et des animaux à des fins scientifiques et enfin la mise à contribution de l’intelligence artificielle pour le traitement diligent des diverses données relevées. A cela s’ajoute l’usage de la robotique pour la réalisation de tâches spécifiques. Toutes ces actions, si elles sont déployées, contribueront sans nul doute au développement de l’agriculture en Côte d’Ivoire.