Le genre de mari que chaque femme aimerait (devrait) avoir

fête des pères

L’époux, ce partenaire…

En réalité, derrière la réussite d’une femme se cache un époux compréhensif, aimant qui pousse son épouse à vivre ses rêves et se réaliser.

Je me souviens qu’une fois quand j’ai voulu lancer un blog et aussi assumer mon identité (passer de l’avatar au profil réel), j’ai demandé au voisin de lit ce qu’il en pensait. Et Il m’a dit « Vas-y ! Fais ce qui te plaît et te passionne. »

Après pour des articles un peu osés où je risquais de me faire taper dessus, j’ai demandé de nouveau au voisin de lit ce qu’il en pensait, car je ne voulais pas que les gens de ma famille qui me suivent interprètent mes écrits. Sa réponse contre toute attente était : « On s’en fout ! Tu fais ce que tu veux et ce qui te plaît sans t’occuper des autres. »
Ce qui m’a de plus en plus confortée sur ma voie.

Aussi loin que je me souvienne, à cette époque, j’étais une inconditionnelle de l’Institut Goethe; la culture me faisait baver. Donc du Remblais où je vivais, je ralliais Cocody pour assister à des évènements de l’Institut Goethe même tard la nuit.
Le monsieur ne s’y est jamais opposé. Il m’a toujours dit : « Prends ton temps ! Fais-toi plaisir. Tu sais que moi je te fais confiance. »

Après l’obtention de mon BTS suivie d’un stage à L’ISTC, j’ai eu une opportunité de prise en charge pour des cours d’ingénierie soirée mais il fallait payer une partie de la scolarité. Sur les 3 années, il a assuré même si souvent il râlait .
Après cela, j’ai voulu suivre deux formations au CERAP INADES dans le domaine de la Gestion des conflits et aussi dans celui du « Droit Humanitaire ». Il n’y a vu aucun inconvénient et m’a encore soutenue pour le transport.

Avec l’arrivée des petites, nous nous sommes installés à Cocody et j’étais entièrement dédiée à la vie au foyer. Lorsque je commençais à étouffer dans cette position, j’ai décidé de suivre une formation en digital qu’il fallait aussi payer. Mais cela n’était pas le plus éprouvant. En ce temps, ma fille Waxallah n’avait que 2 ans et je n’avais pas d’aide-ménagère. Il fallait donc trouver une solution chaque samedi où je devais passer toute ma journée à Treichville pour les cours en présentiel.
Même si monsieur a un peu grogné au début, c’est de bon cœur qu’il prenait les petites et partait avec elles à son boulot. Souvent nous empruntions le même taxi qui me déposait au cours avant de les conduire à leur destination. Quand je descendais du véhicule, il me rassurait toujours avant de partir. Il me disait de ne pas m’inquiéter et de juste faire signe à la fin des cours.

Tout cela pour vous dire qu’une femme a beau avoir des projets, une grande ambition, si son partenaire ne veut pas ou ne la soutient pas, cela ne sera pas aisé. C’est pourquoi il faut savoir choisir son partenaire.
Celui dont la vision cadre avec la vôtre.
Celui qui sait qu’un foyer c’est aussi la réalisation propre de chacun des conjoints.
Celui qui sait qu’en aidant sa partenaire à grandir, à briller, il n’éteint ni sa propre lumière ni son ascension à lui.

Celui qui n’attend pas que tu rentres du boulot à 23 heures éreintée pour lui faire à manger prétextant que c’est ton devoir. Plutôt un homme qui prendra les choses en mains, toujours prompt à colmater les brèches car le foyer se bâtit à 2.

Entourons-nous de ces hommes qui n’hésitent pas à faire la courte échelle pour nous aider à nous hisser toujours plus haut. Ces hommes qui ont compris que notre réussite est également la leur, celle de la famille toute entière.

Vous me direz : « Mais il n’y a jamais de foyer sans histoire, sans. Ça a dû chauffer souvent. Et moi je vous répondrai « Normal ! Quand 2 personnes vivent ensemble, il est tout à fait normal qu’il y ait des frottements et sans cela on ne parlera pas de foyer. »
Mais, je décide de ne retenir que le positif qui balaie tous les malentendus du quotidien.

En réalité, quand une femme épouse un homme qui la respecte, qui respecte sa vie, son intimité, ses projets, celle-ci est toujours épanouie et a le sourire aux lèvres.
Alors, attention au mauvais casting mesdames.
Épousons les hommes qui ont la même vision que nous.
Que Dieu aide chacune de nous à faire le bon choix : des époux aimants, doux et compréhensifs.

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