Après sa prise de fonction, le nouveau ministre de la santé et de l’hygiène publique de Côte d’Ivoire, Dr. Aka Aouélé a entamé une série de visites officielles dans les institutions sous tutelle de son ministère. Le mardi 14 août dernier, ce sont les locaux de la nouvelle PSP – en Zone 3, qui ont été visités par une délégation du ministère, avec à sa tête le chef dudit ministère.
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A son arrivée, le ministre de la santé a été reçu par ses collaborateurs de la nouvelle PSP avec à leur tête le DG et le PCA de l’institution. Après les échanges de civilités et le traditionnel «Akwaba», les membres du comité procède à la présentation de la nouvelle PSP. C’est l’occasion de montrer au ministre ce en quoi consiste le travail de la nouvelle PSP. Depuis sa création, son mode de gouvernance, sa mission, sa vision, ses valeurs et sa chaîne de valeur : tout a été passé en revue en présence du ministre de la santé.
En effet, c’est en 2013 que la nouvelle PSP voit le jour, suite à la dissolution de l’ex-PSP. La nouvelle institution a le statut d’association sans but lucratif avec une autonomie de gestion financière et une mission de service public à finalité sociale.
La Nouvelle SP a un effectif total de 222 agents dont l’âge moyen est de 31 ans.
La nouvelle PSP est régie par un mode de gouvernance privé – assemblée générale (AG), conseil d’administration (CA), comité de supervision et cinq (05) directions opérationnelles. Elle a un effectif total de 222 agents dont l’âge moyen est de 31 ans.
La nouvelle PSP a pour mission de rendre disponible et accessible les médicaments et intrants stratégiques de santé à destination des établissements publics.
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A ce titre, la nouvelle PSP vise devenir un pôle d’excellence de l’espace UEMOA en matière d’achat, de stockage et de distribution. Cette vision, la structure entend la matérialiser d’ici 2020 en se basant sur ses cinq (05) valeurs qui sont pour elle des piliers. Il s’agit de la satisfaction, la qualité, la communication, l’esprit d’équipe et la conscience professionnelle.
Pour ce qui est de la distribution, la nouvelle PSP a 21 circuits de livraison, 535 clients, 1.200 lignes de commandes par jour et ce sont 36.000 colis et 1.700 palettes qui sont distribués chaque mois.
On note une capacité de stockage de 10.600 emplacements de stockage avec 60% des produits en atmosphère contrôlée (25°, 4°) et 2.900 emplacements hors siège.
Le changement de dénomination et du fonctionnement de la nouvelle PSP a donné lieu à une nette croissance de ses chiffres d’affaires, de ses capitaux propres et de la disponibilité des médicaments. Ainsi, de 2013 à 2017, on passe de 23% à 89% de disponibilité gratuite. Les capitaux propres quant à eux, sont passés de 2,4 milliards de francs CFA à 26,9 milliards. En termes de chiffres d’affaires, on enregistrait en 2014 – 11 milliards, contre 27,9 milliards en 2017.
Toutefois, tout n’est pas si rose à la nouvelle PSP. On fait face à plusieurs formes de risques. Notamment l’insuffisance ou le défaut de trésorerie, l’inadaptation, l’indisponibilité et le dysfonctionnement du système informatique et du dispositif d’entreposage. On enregistre également des pénuries, déficits ou difficultés d’approvisionnement. Fort heureusement, il existe un dispositif de contrôle de ces risques.
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L’environnement n’étant pas étranger au ministre Aka Aouélé, l’hôte du jour n’a eu aucun mal à assimiler les informations à lui présentées.
Après une visite de deux des neuf entrepôts de la nouvelle PSP, le ministre s’est adressé à ses nouveaux collaborateurs. On retiendra en substance qu’il invite la nouvelle PSP, à l’instar des institutions à sa charge «de l’aider à redorer l’image du ministère de la santé».
Pour le ministre, c’est la population qui doit être satisfaite.
Pour lui, le plus important n’est que «les médicaments soient dans les locaux de la nouvelle PSP. Mais mis effectivement à disposition de la population». «C’est la population qui doit être satisfaite» a-t-il ajouté. Avant de promettre «des visites inopinées» pour se rendre compte de la réalité du terrain.
C’est satisfait que les uns et les autres se sont séparés en espérant que chacun travaille à l’amélioration des services liés à la santé publique en Côte d’Ivoire.
