La violence conjugale et les autres types de violences basées sur le genre sont une réalité en Côte d’Ivoire surtout à Abidjan et la pratique n’a fait qu’exploser avec le confinement lié à la COVID19, laissant des conjoints aux mains de leurs bourreaux. Ces faits n’ont pas laissé insensibles les membres de l’AGNDR (Actions contre les grossesses non désirées et à risque) les conduisant à initier du 14 Août au 31 Août 2020, une vaste campagne digitale pour dénoncer ces actes et inciter les victimes à se faire accompagner pour en finir. A lire aussi : » Violence conjugale : Tolérance zéro « .
Le mois d’Août a été pour l’AGNDR, ainsi que pour les membres du Réseau des acteurs des médias ivoiriens pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive ( Ram-2sr) l’occasion de rappeler aux populations à travers les réseaux sociaux Facebook, Twitter et Instagram que la COVID19 ne devrait pas être un frein à la jouissance de leurs droits en terme de santé sexuelle et reproductive ni un motif pour sombrer sous le poids des violences basées sur le genre. Article à lire aussi : » SSR : Seule face à ma puberté «
En effet, des chiffres officiels de L’ALFEC ( Alliance des femmes engagées pour le changement) attestent que pendant la période de COVID19, les violences conjugales se sont accrues de plus de 52% de Mai à juillet 2020 dans la ville d’Abidjan et bon nombre de femmes n’ont plus accès aux services liés à la santé reproductive les livrant ainsi à des grossesses à risque et non désirées.
L’AGNDR entend ne pas arrêter ses actions en si bon chemin. Voilà pourquoi elle exhorte ses membres, les journalistes et les blogueurs à poursuivre le plaidoyer en faveur des Droits à la Santé Sexuelle et reproductive à toute occasion qu’elle soit favorable ou non.