Non à la banalisation du viol en Côte d’Ivoire
En allant à NCI pour le sit-in, on n’avait pas d’autorisation. Les policiers pouvaient venir nous disperser à tout moment. J’ai pensé un instant à mes enfants en me disant : « Et si on m’enfermait? » Après, sincèrement, je n’avais qu’un seul désir, aller au front, joindre ma voix aux milliers de voix afin qu’elles portent.
Je sentais à ce moment qu’il fallait que j’y aille et que je le fasse.