Fête du travail 2021: mon témoignage

En cette journée de travail, avec beaucoup d’hésitation j’avoue, je veux faire 3 témoignages.
Il est vrai que le travail permet de nous épanouir mais à côté, derrière ces bureaux, de nombreuses femmes comme hommes vivent des expériences désolantes.
Allons pour 3 témoignages parmi tant d’autres.

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Le premier. J’étais à un stage dans une entreprise pour valider mon diplôme. Durant tout ce stage, j’ai été persécuté par mon maître de stage en plus de 3 autres supérieurs qui me courtisaient.
Pour les pointeurs, je pouvais toujours les repousser et les faire balader mais pour ce qui est de mon maitre de stage, cela s’est transformé en injures et ragots sur moi dans la boîte du genre comme quoi, je suis nulle, je ne sais rien faire. Toutes les occasions étaient bonne pour me rabaisser et me faire passer pour une impolie, une personne mal éduquée qui ne respectait pas le supérieur qu’il était.
OnJe ne me laissais pas faire c’est vrai, mais j’avoue que tout cela arrivait à m’atteindre d’une manière ou d’une autre. Ma confiance en moi avait pris un coup et je me disais que cela devait provenir de moi, de mon habillement peut-être.

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Le second témoignage s’est passé dans une entreprise immobilière où j’occupais le rôle de responsable commerciale et responsable communication par intérim.

Le patron, je ne sais ce qu’il a vu mais ne cessait de m’harceler. J’avais là l’occasion de me faire de belles expériences dans ce secteur mais hélas. Il ne faisait que m’appeler pour exécuter des tâches qui n’étaient pas miennes.
Son neveu à l’époque qui bossait dans la boîte est allé dire à son épouse que j’étais l’amante. Wohhh
La dame, un jour, est venue au bureau pour me connaître et me menacer. C’est alors que j’ai pris mes jambes à mon cou et je suis partie.
Il n’a cessé de m’appeler, de me faire venir au bureau les samedis. C’est alors que j’ai eu une opportunité dans la vente des œufs, j’ai tourné le dos sans regret.

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Le 3e témoignage est récent et même très récent.

Après avoir entrepris toute ma vie, j’ai décidé d’aller en entreprise mais j’étais loin de m’attendre à ce qui allait suivre.

Le responsable médias et audiovisuel était obsédé par moi.
Il profitait du fait qu’on soit seuls pour me voler un bisou sur les lèvres. J’étais tétanisée, en colère et j’avais aussi peur. oui peur des choses que je ne pensais plus pouvoir m’arriver. Je m’arrangais à ne plus me retrouver seule avec lui. J’étais devenue paranoïaque. À chaque pensée de devoir reprendre la route du bureau, j’en était triste.
J’ai fini par m’en vouloir et me sentir coupable.

Je me disais que c’est peut-être mon habillement qui favorisait cela ou même mon rouge à lèvres. Du coup je m’habillais amplement avec des écharpes et je ne me maquillais plus.
Là où je pensais que mon calvaire allait prendre fin, lui était encore plus fou de mon style naturel.
J’étais désespérée. Je ne savais pas à qui en parler. Il m’est arrivé de penser à démissionner mais je me suis promise de ne laisser personne me guider négativement dans les choix qui concernent ma vie et ma carrière.
Un jour, j’ai pu le regarder en face, lui dire clairement d’arrêter avec un courage qui m’a moi-même surprise. Ce courage été le fruit d’un ras le bol.

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Ceci n’est qu’une petite expérience à côté de ce que vivent de nombreuses femmes.

En ce jour dédié au travail, je veux lancer un appel à toutes ces femmes qui vivent de telles pressions alors qu’elles ne demandent qu’à travailler. Je veux vous dire que je vous comprend et je vous exhorte à briser le silence.
Le travail, comme le disait VOLTAIRE, éloigne de NOUS 3 grands maux que sont le vice, l’ennui et le besoin.
Mais en plus de cela, le travail nous permet de nous réaliser, de nous épanouir.
Le Toasmaster Djanwet Konan disait lors de notre rencontre ce 1er mai 2021 « Avoir un travail n’est pas une finalité. La finalité serait de faire de son travail un moyen de partager sa passion. »
Je vous souhaite de trouver votre passion, afin que ce travail ne soit plus comme une corvée mais comme une partie de plaisir.

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