Valorisation du bois d’hévéa en Côte d’Ivoire : un avenir prometteur pour la filière

Un atelier de restitution des résultats de l’étude sur la valorisation du bois d’hévéa s’est tenu le 19 juin 2024 au siège du FIRCA, rassemblant une quarantaine de participants, dont des représentants d’organisations agricoles, des industriels du bois, des chercheurs et des administrations publiques.

L’objectif de cet atelier était de présenter aux acteurs des filières hévéa et bois les opportunités de valorisation du bois d’hévéa et de recueillir leurs observations pour la mise en œuvre des actions nécessaires.

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Dans son intervention, Mr N’diaye Oumar, directeur exécutif adjoint du FIRCA a précisé que l’étude sur la « Valorisation du bois d’hévéa en bois d’œuvre et en bois d’énergie » avait été retenue en novembre 2020, lors de la planification du quatrième cycle de projets de la Filière Hévéa pour 2021-2026. Il a souligné que le bois d’hévéa n’était pas suffisamment valorisé en Côte d’Ivoire, malgré l’augmentation des superficies dédiées à cette culture, qui sont passées de 434 087 ha en 2014 à plus de 700 000 ha aujourd’hui. Cette expansion pose le défi de la gestion des arbres en fin de vie économique.

Selon le Dr Ahoba Assandé du cabinet Bois Tropicaux d’Afrique (BTA), la Côte d’Ivoire dispose annuellement de 3 497 648 m³ de biomasse de bois d’hévéa, dont 1 650 853 m³ de grume/an en bois d’œuvre et 1 846 794 m³/an en bois d’énergie. La transformation de cette ressource pourrait produire environ 700 000 m³ de sciages avivés/an, valorisés entre 65 000 et 300 000 FCFA/m³.

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Les résultats de l’étude démontrent le potentiel économique du bois d’hévéa, transformable en bois d’œuvre et en bois d’énergie, offrant ainsi de nouvelles sources de revenus pour les planteurs. En bois d’œuvre, l’hévéa peut être utilisé pour fabriquer des palettes, support de brosses, table basse, manche de balai, meuble de jardin, chaise, coursons destinés à l’exportation. En bois d’énergie, il se transforme en bois de chauffe, briquettes, charbon et granulés.

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La vente de ce bois devrait motiver les planteurs à replanter leurs parcelles matures, renouvelant ainsi la filière et contribuant à la production de bois durable et à la lutte contre la déforestation.

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Rappelons que la filière hévéa est le troisième produit d’exportation avec 1 678 000 T de caoutchouc sec en 2023, et que la Côte d’Ivoire possède quatre unités industrielles de transformation du bois d’hévéa.

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